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La fin du sida ?

La fin du sida ?


La publication du résultat du traitement d’un patient, porteur du VIH et atteint d’une leucémie, ouvre de nouvelles perspectives dans la lutte contre la pandémie.




Une lueur d’espoir. Timothy Ray Brown était porteur du VIH. L’emploi de l’imparfait dans cette phrase ne résulte pas d’une erreur, bien au contraire, mais de la publication dans le journal médical New England Journal of Medicine du résultat du traitement d’un patient en 2007. Atteint d’une leucémie, ce patient américain, soigné en Allemagne, a reçu une transplantation de moelle osseuse provenant d’un donneur porteur d’une mutation génétique héréditaire rare offrant une immunité à l’infection du VIH.

Traitement lourd

« Cette résistance provient d’un profil génétique dans lequel le gène CCR5 est absent des cellules. La variété la plus courante du VIH utilise ce gène comme station d’accueil avant de se propager. Les personnes porteuses de cette mutation sont de fait presque complètement protégées contre l’infection », explique le site aidsmap.com. « Pendant le processus de reconstitution immunitaire, nous avons trouvé l'évidence d'un remplacement de cellules du tissu hôte par des cellules provenant du donneur indiquant que la taille du réservoir viral a été réduite au fil du temps » a précisé encore l’équipe médicale en soumettant ce cas au journal Blood.

Ce résultat ouvre la voie vers de nouvelles pistes pour développer un remède contre le VIH, même si la nature du traitement auquel a été soumis Timothy Ray Brown se révèle particulièrement long et éprouvant. Dans une interview accordée au magazine allemand Stern, celui-ci a expliqué avoir effectué deux rechutes durant son traitement et souffert de cécité temporaire ainsi que de problèmes de mémoire. Il fait encore de la kinésithérapie pour rétablir sa coordination et sa démarche, ainsi qu’un traitement orthophonique. Et quand il a été Interrogé pour savoir s’il aurait mieux valu vivre avec le VIH que de subir ce traitement pour le vaincre, sa réponse interpelle. « Peut-être. Peut-être qu’il aurait mieux valu. Mais je ne me pose plus ce genre de questions ».