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Un point sur la fameuse Measure B

Un point sur la fameuse Measure B

 

Alors que Barack Obama vient d’être réélu pour un deuxième mandat, c’est l’heure de revenir sur la fameuse Mesure B, qui suscite l’indignation parmi les professionnels du porno, mais vient de récolter 71 % de votes positifs.

 

Ce mardi 6 octobre 2012, la Mesure B (Measure B dans la langue d’Abraham Lincoln) a séduit 71 % des élus sondés, répondant massivement « oui » aux actions prévues par ce texte de loi. Ne reste plus qu’à entériner cette proposition en la figeant dans le marbre d’un texte de loi voté au Sénat.       

                                                                                                                                                            

A croire que les nombreuses manifestations et mouvements d’humeur des travailleurs du porno américain n’auront servi à rien… Du moins jusqu’ici  et malgré les 120 000 dollars levés en faveur du « non » ; une somme assumée à hauteur de 10 000 $ par une des compagnies de Larry Flynt (le Flynt Management Group) et à 75 000 (!) par la branche américaine du conglomérat Manwin.

 

La Mesure B édicte différentes règles à respecter par les pros du milieu, sur les tournages de scènes pour adultes, et fut portée à bout de bras par diverses personnalités, dont Michael Weinstein (rien à voir avec les nababs de Miramax), Président de l’AIDS Healthcare Foundation (fondation de lutte contre le sida), Darren James ou encore Derrick Burts (anciens hardeurs, qui furent infectés pendant leurs activités de braquemarts ambulants).

 

Aussi connue sous le nom de County of Los Angeles Safer Sex in the Adult Film Industry Act (le texte ayant été développé à LA), cette mesure forcera les producteurs de films pornos à obtenir un Permis de Santé Publique (Public Health Permit) pour avoir le droit de lancer la mise en branle d’un projet. Sans cela, le matériel tourné tomberait sous le coup de l’illégalité.

 

Pour appuyer cette mesure, l’AIDS Healthcare Foundation se base bien évidemment sur la récente crise sanitaire qui a récemment frappé de plein fouet le porno mondial (sur fond de retour de la syphilis) et sur ces statistiques alarmantes : depuis 2004, plus de 22 infections au VIH ont été reportées dans la Porn Valley et des milliers de MST toucheraient les performeurs chaque année.

 

Prosaïquement (et non pas prostatiquement, Mr François Brummell !), le texte implique la mise à disposition et l’usage systématique de préservatifs sur les sets. Quand on connaît le dégoût du latex chez les Américains (c’en serait presque culturel) et leur favorisation du bareback sex, on se dit de suite que le morceau a du mal à passer. Encore plus contraignant, les contrôles sanguins devront être effectués sur de plus courtes périodes et donc en plus grand nombre, puis inspectés par l’organisation.

 

Plus inquiétant, le Los Angeles Department of Public Health pourra à loisir s’inviter sur les tournages, afin de vérifier que les conditions sont dûment remplies et, le cas échéant, ordonner l’arrêt du travail, voire même interdire totalement la suite des activités. Un détail qui pourrait rapidement nous ramener aux grandes heures d’Edgar Hoover à la tête du FBI et coûterait très cher à l’Etat d’Obama (on parlerait de centaines de milliers de dollars), pour parvenir à dépêcher assez d’unités mobiles sur les multiples tournages de la San Fernando Valley.

 

Des éléments qui pourraient - à terme et si la loi passe - provoquer un exode des pros du milieu, qui partiraient tourner à l’étranger, causant la perte d’environ 10 000 emplois et un manque à gagner d’un million (réparti en taxes locales et revenus économiques directs engendrés par les tournages).