Interviewée dans Cosmopolitan, la pornstar US Stoya dénonce les pratiques les moins glorieuses de l’industrie du porno, notamment les tubes…
Depuis que Stoya multiplie les apparitions dans les médias mainstream américains (cinéma, TV…) et qu’elle forme avec le hardeur James Deen le couple le plus branché de la porn valley, elle attire irrésistiblement les médias généralistes. Le magazine Cosmolitan publie ce mois-ci un article dans lequel Stoya dénonce les errements actuels du porno. Dans le viseur de la star : les tubes porno, qui montrent la face la plus désolante du X et dévalorisent le métier d’actrice X. Si l’article de Cosmopolitan, à l’instar de tout média généraliste, insiste un peu lourdement sur les travers de l’industrie du X, il a le mérite de dénoncer la collusion qui rapproche souvent des compagnies « prestigieuses » comme Digital Playground (dont Stoya fut l’une des contract girls pendant 3 ans) de certains consortiums du porno en ligne, au premier rang desquels Mindgeek, qui détient des intérêts dans des tubes très fréquentés (Youporn, Pornhub..) diffusant du contenu piraté. « Les filles travaillent pour des contenus mis en ligne gratuitement, ce qui entraîne une dévalorisation de leur activité, déplore Stoya. » En mélangeant activités de production et diffusion de contenu piraté, ces consortiums jouent sur les deux tableaux, usant notamment des tubes pour promouvoir d’un côté les compagnies dans lesquelles ils détiennent des intérêts et pour sabrer d’un autre côté les compagnies concurrentes, dont elles diffusent sans vergogne les scènes, voire des films complets piratés…
Stoya
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